2 May 2016
Precious cage, sertir sans contraindre
Jonas Bowman, joaillier de la rue Charlot, haut lieu de la création du 3e arrondissement de Paris réalise avec douceur et subtilité une gamme forte de paradoxe.
Bijoux — Jonas Bowman
Photo — Rémi Desclaux
Make up — Lætitia Sireix
Porter une pierre non sertie est une image singulière de liberté. Autorisée dans sa cage d’argent ou de vermeil à glisser comme un éclat dansant, chaque pierre semi-précieuse préserve la nature changeante du bijou. Métamorphique, la collection Precious cage décline en sautoir, bague et bracelet ses insaisissables propriétés. Image d’un oiseau libre mais contraint de fixer son nid pour survivre, chaque pièce est la délicate expression d’une émancipation en puissance.
Une collaboration s’inscrit dans une alliance consentie, dont la collection Precious Cage est une élégante métaphore. Lien plus qu’aliénation, contrainte partagée, amour, l’image de la collection agrège des corps livrés à eux-mêmes, tableaux voyeurs questionnant la nature d’indépendante spécularité de ces peaux. La nudité se languit, les pierres dansent.
Une collaboration s’inscrit dans une alliance consentie, dont la collection Precious Cage est une élégante métaphore. Lien plus qu’aliénation, contrainte partagée, amour, l’image de la collection agrège des corps livrés à eux-mêmes, tableaux voyeurs questionnant la nature d’indépendante spécularité de ces peaux. La nudité se languit, les pierres dansent.